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jeudi 29 novembre 2012 à 18h30

Non au rejet violent des Roms dans la métropole lilloise...

Les organisations suivantes :

Amnesty international - ATD Quart monde - Atelier Solidaire - CCFD Terre Solidaire - La Cimade - UD CGT Nord - CSP59 - Europe Écologie Les Verts - Fondation Abbé Pierre - Front de Gauche - Gauche Unitaire - FSU - La pierre blanche - Les Alternatifs - LDH - MRAP - NPA - Parti Communiste - Parti de Gauche - Pastorale des Migrants - Le réseau des élus hospitaliers - Secours catholique - Solidaires

vous invitent à une réunion publique

Le Jeudi 29 novembre de 18 h 30 à 20 h 30

Salle des Fêtes de Fives - Lille

91 rue Lannoy 59000 Lille

(Métro Fives)

Avec :

- Hélène Flautre (députée européenne)

- Maïté Dubois (Médecins Solidarité Lille)

- Antoine Laurendeau (Fondation Abbé Pierre)

- ... et d'autres invités

ALARME ! RIPOSTE !

En fondant sa politique à l'égard des Roms sur l'exclusion et la mise en cause de la Roumanie et de la Bulgarie, le gouvernement a ouvert la Boîte de Pandore. Rapidement, dans le sillage des démantèlements de campements et des charters, des attitudes de rejet violent des Roms se sont insinuées et ont proliféré.

Des propos intolérables ont été entendus dans la population de certaines communes. Peut-être plus grave encore, des élus se sont engouffrés dans la brèche ouverte par la politique actuelle et ont mis
le feu aux poudres en lançant, ou en cautionnant, des pétitions hors de propos, en appelant à des manifestations à haut risque ou en désertant le terrain du débat.

Aujourd'hui, les quelques initiatives d'intégration de familles roms, que des militants des droits des Roms avaient mises en oeuvre dans notre région, en particulier sur la friche de l'école d'architecture
à Hellemmes, sont brisées. Et les tentatives de nouvelle avancée dans ce sens font l'objet d'oppositions systématiques, au mépris de toute logique d'accueil et de la considération de l'égale dignité des personnes. C'est l'impasse.

La question de l'accueil des Roms nécessite une volonté politique forte. Elle doit être débattue avec nos concitoyens, qui se déclarent "opposants aux Roms" et que le mal être et le sentiment d'abandon
ont égarés. Elle doit aussi être débattue avec les pouvoirs publics concernés.

Nous refusons avec la plus grande détermination que les Roms soient considérés comme des êtres humains de seconde zone.

Ce traitement est honteux dans notre République.
Les signataires appellent donc à une riposte à la mesure des ravages causés par les gouvernements de notre pays, l'actuel et le précédent.

La circulaire interministérielle sur "l'anticipation et l'accompagnement des évacuations de campements illicites", publiée le 26 août 2012, est peu ou pas appliquée. Nous demandons que les pouvoirs publics prennent en compte l'immigration des Roms comme une réalité économique, sociale et humaine, inscrite dans l'Histoire de l'Europe, et non comme un fardeau, ou une plaie qu'il faut ignorer ou combattre.

Source : message reçu le 27 novembre 23h